mercredi 24 septembre 2008

épisode trente-huit

- Les virtua-cops ne nous repèrent pas ???

- Vous, non: vous êtes trop petits, ils sont puissants ces abrutis, mais limités tout de même. Pour moi c’est plus risqué. Je me déplace le plus souvent entre les rochers, à l’abri des regards… Je connais leurs moments de repos : à certaines heures de la journée et de la nuit leur taux de virtua-énergie diminue et ils retrouvent pendant quelques instants les restes d’âmes qu’ils avaient. Ils sont alors sonnés, ne comprennent pas qui ils sont et se posent des questions… Du coup ils baissent la garde et là, je peux sortir un peu sur les rochers, comme tout à l’heure quand je suis venu vous voir, je savais que c’était sans danger !

- Putain, des virtua-cops –le caramel restait songeur- mais, mais… ils ont du nous voir !!!

- Mais non, j’vous dis, vous êtes trop petits !

- Pas là, mais hier, avec le matelas !!! Je veux bien qu’on soit petits et que les virtua-cops soient limités, mais un matelas qui plane au ras dus sol pour s’avancer vers le bord de l’eau, ils ont bien du capter !

- Mmmmhhh… C’est pas dit, un matelas peut être emporté par le vent.

- Surtout que là, il n’y avait aucun vent, ils nous ont vus, c’est sûr !!!

- Pas d’affolement : les virtua-cops sont programmés pour traquer les humains ou les animaux, pas les objets ! Ils ne savent pas que vous avez une âme ces abrutis ! Ils vous ont peut-être vus, mais je suis certain que ça ne les a pas affolés plus que ça… S’ils étaient affolés ils seraient déjà intervenus !

- Peut-être qu’ils nous laissent aller jusqu’au bout car ils sont au courant de la mission, ils vont nous attraper au dernier moment !!!

- Ce n’est pas le genre des virtua-cops. S’ils avaient du vous arrêter ils l’auraient déjà fait. De toute façon ce n’est pas la question : pour l’instant ils ne sont pas là !

- Il a raison, arrête un peu de paranoïer, tout se passe bien pour le moment, arrêtons de nous poser des questions !

- Non mais, c’est moi qui paranoïe !!! Et toi, qui me parlais tout à l’heure des dangers de l’aventure !

- Ouh là, va falloir vous calmer les gars ! J’ai l’impression d’être avec un vieux couple d’humains…

- Et dire qu’elle est juste là, si près de nous, mon dieu !

- Tu vas arrêter avec ton dieu aussi : c’est nouveau ça, tu nous le ressors à chaque phrase, il nous fait pas vraiment avancer ton dieu !

- Mais tu m’insupportes à la fin ! Ce n’est pas plus con de dire mon dieu que de s’angoisser comme un débile pour des virtua-cops qui ne nous ont même pas captés !

1 commentaire:

Lislandais a dit…

Qu'ils viennent donc sur "mon" île ! Tant qu'ils ne transforment pas sa douceur de vivre...
Chapeau votre caramel :)